Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Voici la roulotte à Πύδνα (transcription : Pydna), sur le rivage macédonien :

À l’horloge grecque, ce serait bientôt sept heures du matin.

Le bonheur resplendissant de la roulotte était un cadeau offert conjointement par les quatre Éléments : l’Eau, le Feu, la Terre et l’Air.

L’Eau, incarnée par la mer, nous réjouissait grandement. Dormir si près des vagues et se réveiller en leur compagnie étaient à la fois un immense privilège et un très grand plaisir.

Le Feu, représenté par l’astre solaire, nous apportait sa chaleur bienveillante. Au moment de la photo, il faisait 10°C dehors, mais 18°C dedans, sans chauffage ni au gaz, ni à l’électricité, mais seulement grâce à l’effet calorifique des baies vitrées.

La Terre était symbolisée par le sable de la plage, que nous foulions avec délices, à cause de l’exquise sensation de goûter l’entre-deux-mondes.

L’Air, au sens propre comme au sens figuré, nous régalait par sa pureté et par le climat de paix qu’il propageait à toute heure.

Le Feu solaire venait caresser avec ardeur le flanc gauche de la roulotte :

Le museau de la roulotte regardait donc le Sud. C’était dans cette direction que l’astre du jour glissait insensiblement. Suivons-le dans son déplacement en douceur :

Dévouées, les cabines de plage offraient leurs services dès le lever du jour.

Plus près de l’eau, se dressait le profil vertical d’une douche de plage.

L’absence de présence humaine augmentait considérablement le charme du site.

Devançons le soleil en passant au Sud. Voici la nouvelle perspective :

Le calme du site était magique.

Dans la lumière ambrée du lever du jour, ne flottaient que le murmure des vagues et le chant des oiseaux.

Le Feu solaire nous faisait beaucoup de bien. Il colorait l’Air du bord de mer et réchauffait le sable pour donner un contact plus agréable avec la Terre qui flirtait avec l’Eau.

L’arrière-plan, qui se trouvait du côté septentrional, montrait des rangées de plumeaux que la Terre portait à la rencontre de l’Eau.

Ces promontoires végétaux étaient amoureusement câlinés par le Feu solaire.

Regardez comme les plumeaux rougissaient de plaisir à cause du regard attentionné du Soleil :

Le Feu solaire s’acquittait de sa mission non sans pratiquer l’humour.

En plus de ses reflets habituels sur la surface plane de la mer, il s’amusait à faire tournoyer une soucoupe volante en utilisant la réverbération des reflets de la première sorte par les tensions internes du matériau qui constituait un hublot :

La symbiose des quatre Éléments créait une ambiance de bout du monde, qui n’avait rien à envier aux Îles Marquises de Jacques Brel.

La pleine jouissance de cette ambiance de bout du monde nécessitait une entière autonomie, qui nous affranchirait du bon vouloir d’un restaurateur. Cela tombait bien : nous disposions de toutes les ressources, matérielles et mentales, pour mettre en œuvre une telle autonomie. Ainsi, dans ce site qui semblait n’être réservé qu’à nous, nous avons mangé ce que nous voulions, quand nous voulions, au prix que nous voulions.

La Terre s’est chargée de fournir les fibres des légumes :

L’Eau donnait l’attrait de la transparence après la cuisson.

Le Feu, lui, s’est occupé à faire dorer la volaille.

Quant à l’Air, il répandait les effluves de l’ail grillé, dont raffolait le Capitaine.

Mais l’Air a aussi inspiré au Capitaine les sages décisions.

En effet, avant de choisir Πύδνα pour le repos nocturne, nous avons essayé deux autres sites. Et le Capitaine les a désapprouvés l’un après l’autre, à chaque fois pour une raison qui ne semblait pas valable aux yeux du mousse.

Ce n’est qu’une fois qu’il a découvert Πύδνα que le mousse s’est rendu compte que les deux éliminations précédentes avaient été inspirées par les divinités.

À Πύδνα, il y avait le bien-être du corps, mais il y avait aussi, pour l’esprit, la possibilité de s’enrichir. À ce sujet, le patrimoine archéologique jouait un rôle primordial.

Là encore, la synergie des quatre Éléments rendait le temps de la découverte vraiment exquis.

Voici l’espace où le visiteur pouvait laisser son véhicule pendant la durée de la visite :

La coquetterie du lieu était fascinante.

Des dalles contenant la mémoire des siècles passés étaient posées à la lisière du terrain réservé, comme pour en marquer le seuil. L’initiative était applaudie par maintes floraisons. L’enthousiasme véhiculé par la splendeur des floraisons était la résultante de deux contributions. L’une était en provenance de l’Air et l’autre, du Feu.

L’attrait majeur du parc archéologique était la proximité de la mer, c’est-à-dire l’omniprésence de l’Eau.

Voici l’enceinte extérieure qui dominait le sable de la plage :

Dans cette photo, la Terre apparaissait sous deux formes : à l’état naturel, en tant que sable, et comme substrat pour l’art militaire qui édifiait des fortifications.

Il n’y avait aucune incongruité dans cette dualité. Et l’Eau de l’immensité salée se plaisait en présence de cette dualité de la Terre.

La limpidité de la mer, l’aspect virginal du sable et le silence de la muraille composaient un tableau empreint de sérénité.

Un peu plus au Nord, s’offrait le spectacle suivant :

La muraille montrait des courbures qui caractérisaient un espace de prière.

La Terre, représentée par la pierre et la brique, était façonnée par le Feu intérieur qui était la foi.

La photo montre que l’élan de foi aimait s’avancer le plus loin possible vers la mer.

Au sol, gisait une sculpture :

C’était un motif floral qui était sculpté. Il s’agissait des fleurs de la piété.

D’autres fleurs de la piété apparaissaient au sol, dans une salle attenante à l’espace en demi-cercle. En voici un exemple :

Prenons du recul pour situer dans une perspective d’ensemble le chapiteau trapézoïdal et le tronc cylindrique de la photo ci-dessus. Voici cette perspective d’ensemble :

Le chapiteau trapézoïdal et le tronc cylindrique étaient reconnaissables vers le milieu de cette dernière photo. À l’arrière-plan, se dessinaient des sommets enneigés.

Ils portaient et apportaient l’Eau du ciel

L’Eau du ciel, l’ardeur du Feu spirituel et les fleurs stylisées de la Terre formaient un tout cohérent et harmonieux.

L’Eau des cimes rappelait que la vie d’ici-bas n’était viable que grâce à l’élément aqueux.

C’est pourquoi l’espace de prières s’est préoccupé de l’Eau de la vie et de la survie, en la stockant au fond d’un puits soigneusement protégé. Dans la photo suivante, ce puits se voyait à gauche :

L’Eau douce était l’Eau de l’espérance tandis que l’Eau salée était l’Eau de l’évasion.

En exhibant le double miroir de l’espérance et de l’évasion, le parc archéologique créait un enchantement immédiat.

L’histoire a connu des heures dramatiques à Πύδνα. Mais la symbiose des quatre Éléments proposait la prophylaxie de la cicatrisation. Il s’agissait d’une mémoire, non pas oubliée, mais guérie.

Nous avons failli ne pas connaître Πύδνα.

À la clémence des divinités, nous devons cette sublime surprise.

L’aventure de la Bohème sur le rivage macédonien nous a fait découvrir un bijou de sérénité, qui était l’œuvre de la symbiose des quatre Éléments.

 

Tags : Aventure, Bohème, Πύδνα, quatre Éléments, symbiose, autonomie, sérénité, cicatrisation

 

Tag(s) : #2025 LA ROULOTTE, #grèce
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :