Après l’Auvergne, la route vers la Grèce a traversé la Lozère.
La météo nous offrait une lumière splendide et une température délicieuse.
Notre corps pétillait d’une joie toute printanière, à l’instar de l’onde euphorique qui dévalait la cascade sous l’œil amusé du soleil :
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Inattendu, le spectacle n’en était pas moins magnifique.
L’aventure de la Bohème ne cessait de nous procurer des visions d’une grande beauté.
Le bouillonnement du Tarn nourrissait notre bonne humeur.
Sa nonchalance rappelait le charme de la douceur, comme ici, à Castelbouc :
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L’habitat humain, qui remontait au XIIè siècle, exhibait une fascinante harmonie avec le milieu naturel environnant.
La limpidité de l’air exaltait la pureté de la surface réfléchissante en contrebas, qui magnifiait la blancheur minérale et l’émeraude chlorophyllienne.
Nous humions avec délice la limpidité et nous nous extasions devant la pureté parce que nous avions le temps de le faire. En effet, la roulotte était garée juste à côté, sur l’autre rive :
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L’élégant hameau médiéval s’élevait sur la rive gauche du Tarn. La roulotte, elle, attendait sur la rive droite. Car nous nous dirigions vers le Sud-Ouest en suivant le cours de la rivière.
Nous avions tout le loisir de nous imprégner de la beauté du site car aucune silhouette humaine ne venait importuner le champ de vision et aucun bruit de la modernité ne venait troubler la quiétude du Moyen Âge.
La pureté des lignes nous enchantait :
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L’aplomb accentuait considérablement l’attrait de la verticalité, qui se démultipliait grâce au parallélisme. Mais point de routine et point de monotonie car l’art de construire prenait en compte le degré d’avancée du promontoire par rapport au lit de la rivière, mais aussi la pente du terrain.
L’observation détaillée, faite tranquillement, sans contrainte par rapport à l’horloge, apportait un plaisir considérable, qui finissait par donner à l’observateur le sentiment flatteur d’y trouver la demeure de ses rêves.
La disponibilité du lieu, c’est-à-dire de l’espace, et celle du créneau horaire, c’est-à-dire du temps, stimulaient l’activité des neurones, qui auscultaient avec émerveillement la solidité des terrasses qui se superposaient pour surélever l’autorité seigneuriale.
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Le musée en plein air se vivait avec sa merveilleuse poésie champêtre.
La tranquillité inespérée nous plongeait dans un ravissement extrême, qui n’était pas sans rappeler le bonheur égéen de la saison précédente.
Entre l’exubérance et la discrétion, l’onde savait aussi charmer avec l’état intermédiaire. Regardez toutes ces œillades qui nous incitaient à croire dans la précocité du printemps :
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C’est vrai que la neige était encore visible sur les berges. Mais la température était si douce que le scintillement des flots semblait être encouragé par la fonte du manteau neigeux.
Les différents modes de mobilité de l’eau fascinaient. Mais l’apparente immobilité émerveillait aussi, grâce à la complicité des rayons de soleil :
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Avoir le temps de s’adonner à de telles contemplations était un privilège inestimable.
L’enchaînement vertical des gouttes et sa solidification charmaient le regard. Mais le pouvoir de séduction était loin d’être négligeable quand la goutte d’eau décidait de s’exhiber avec sa singularité :
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Ainsi le monde de l’eau nous offrait une multitude de spectacles féeriques.
Mais le monde de la roche savait aussi nous émouvoir pas ses beautés.
Les ocres des parois tourmentées transportaient le mousse vers la demeure d’Héphaïstos, le forgeron des Olympiens :
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Le mousse entraînait volontiers le Capitaine dans l’exploration de l’univers d’Héphaïstos :
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La roulotte aussi avait un faible pour des reliefs qui évoquaient le suspens. La voici à proximité d’un mur d’eau prêt à s’abattre :
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Elle se laissait encore séduire par des formations rocheuses qui rappelaient la Cappadoce, en Anatolie.
En effet, voici une photo réalisée au moment du repas de la pause méridienne :
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La photo montre le Capitaine en train de faire la vaisselle. La porte était grande ouverte pour laisser la chaleur bienfaisante du soleil câliner le giron de la roulotte.
Au-dessus de l’embrasure de la porte, voici le relief qui nous montrait sa grande sympathie :
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N’allez pas croire que nous n’aimions que ce qui manquait de douceur !
La roche, quand elle devenait friable, produisait des paysages dignes de la Toscane. Voici un paysage toscan en Lozère :
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Et comble de bonheur, la douceur toscane se parait des bourgeons annonciateurs du printemps :
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L'aventure de la Bohème en Lozère nous a réservé de très belles surprises. Grâce à la clémence de la météo, nous avons goûté l’exquis bonheur de la vie au grand air.
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