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Après le Languedoc, la route vers la Grèce a traversé l’Ariège, qui nous a ravis par son cadre champêtre paisible et coquet.

Voici une illustration de l’or du temps, auquel nous avons eu accès :

Physiologiquement, il s’agissait du mécanisme de la perpétuation de l’espèce végétale. Sur le plan symbolique, l’or du temps était à notre portée parce que chaque instant dans l’Ariège était fécond.

Morphologiquement, l’ambre de la fécondité n’apparaissait que sur la face inférieure de l’appareil végétatif aérien. Autrement dit, pour capter cet ambre, il fallait savoir regarder par en-dessous. Sur le plan figuré, le trésor de la vie ne se dévoile qu’à des regards qui prennent le temps d’explorer la face cachée des choses.

La photo a été faite pendant la visite du Pont du Diable qui se trouvait sur la commune de Montoulieu.

Nous avons beaucoup aimé cette visite grâce à deux guides charmants, qui nous rappelaient Castor et Pollux :

La photo a été faite à l’entrée du tablier du Pont du Diable, devant l’arche qui se trouvait le plus à l’Est.

Le guide qui se tenait près de l’épaule droite du mousse faisait penser à Castor parce qu’il s’intéressait à la force motrice des chevaux. L’autre guide, qui apparaissait à côté de l’épaule gauche du Capitaine, rappelait Pollux, qui entretenait la souplesse et la résistance musculaires grâce à l’exercice physique.

Le Castor de l’Ariège et le Pollux ariégeois nous ont séduits par leur savoir-faire par rapport à la découverte du patrimoine, mais aussi par leur savoir-être par rapport à l’hospitalité.

En effet, avec beaucoup de générosité, ils nous ont ouvert les portes de leur demeure, qui était autrefois une bergerie.

Du parvis, qui recevait l’ombre des ramifications d’un chèvrefeuille, l’on pouvait apercevoir l’espace où un lit bien douillet attendait le mousse chaque soir :

La présence du chèvrefeuille était l’œuvre du Pollux ariégeois.

Au Sud du parvis, du bois de chauffage était stocké sous un toit de tuiles rouges. Entre deux demi-cylindres, Dame Nature a fait surgir des notes de musique :

Que chantait la chlorophylle ? Elle chantait la douceur de la vie.

Avec sagacité et joliesse, la mousse organisait sa présence en trois étages.

L’étage le plus haut était consacré à des formes élancées qui évoquaient l’envol de la mélodie.

La transparence de la matière végétale créait une ambiance de douceur. Le vert tendre à cet étage sommital pouvait s’exhiber grâce aux ressources en eau, assurées par l’étage médian. Le caractère spongieux facilitait l’absorption et la rétention de l’eau du ciel.

Quant à l’étage le plus bas, il correspondrait au rez-de-chaussée d’une construction sur pilotis. Mais ici, les piliers cylindriques ou rectangulaires étaient remplacés par des structures qui ressemblaient à des éventails circulaires. Ainsi, l’impression visuelle ne contenait aucun élément de rudesse. La souplesse de la membrane végétale permettait une libre circulation de l’air et la musique de la ventilation servait de contrepoint aux croches sommitales.

Le caractère champêtre n’excluait nullement le raffinement et la coquetterie.

Découvrir la créativité de Dame Nature au niveau du microcosme était une activité très stimulante. Grâce à la Bohème, nous avions tout loisir de multiplier ces découvertes exquises.

Avec ferveur, le Pollux ariégeois s’est associé à l’esthétique du détail, promue par Dame Nature. Sous la tonnelle de chèvrefeuille, il a planté du jasmin :

L’or des pétales se doublait de l’attrait olfactif.

La coquetterie de la tonnelle de chèvrefeuille, c’était pour la Bohème du côté du soleil couchant. Et qu’y avait-il du côté du soleil levant ?

Du côté où le soleil se levait, il y avait l’atmosphère paisible des scènes pastorales que voici :

Le charme de la simplicité était indéniable.

On se surprenait à se contenter de l’essentiel.

Malgré le caractère très sérieux de la nutrition, Dame Nature ne manquait pas d’introduire une pointe d’humour en exposant l’intégralité du devenir des aliments, y compris par voie rénale :

L’authenticité contribuait donc au charme bucolique.

La poésie pastorale ne craignait nullement le réalisme. Point de fausse pudeur !

Dans la photo suivante, la créature à deux têtes et à huit pattes n’était pas une chimère :

Au contraire, la paire, même éphémère, représentait ce que la vie avait de plus essentiel : le défi de la pérennité !

L’accueil que Castor nous a réservé contenait un triptyque inspiré par le cadre champêtre. La vie était le thème de ce triptyque. Voici une information concernant le premier volet du triptyque :

Il s’agissait d’un affichage municipal, qui proclamait la fierté d’une exploitation agricole soucieuse de respecter la santé de tous. C’était Castor qui a pris l’initiative de nous faire découvrir ce terroir exemplaire. Le nom de celui-ci figurait en bas de la pancarte, sur le côté droit. En effet, sous le profil bleuté de la ligne de crête, on pouvait lire : Ax-les-Thermes.

C’était Castor qui a organisé l’excursion. Nous voici dans le train régional qui remontait la rivière depuis Foix jusqu’à Ax-les-Thermes :

À travers cette excursion, Castor faisait le vœu que nous goûtions une vie saine, au sens propre et au sens figuré.

La Bohème est friande de surprises.

La Nature ariégeoise à Ax-les-Thermes abondait en surprises. L’une de ces surprises constituait le deuxième volet du triptyque mentionné ci-dessus. Voici cette surprise :

À 720 m d’altitude, une source fournit une eau potable à 77° !

En nous faisant découvrir cette richesse thermale, Castor nous souhaitait un cœur ardent à faire luire chaque parcelle de vie.

Pendant toute la durée de notre séjour, Castor s’employait avec ardeur à le rendre extrêmement agréable.

Nous arrivons à présent au troisième volet du triptyque. Voici une illustration qui est en lien avec ce troisième volet :

La photo a été faite à Ax-les-Thermes, à la sortie de la gare.

Sur la photo, la rivière coulait de droite à gauche.

Le saule pleureur, qui apparaissait à l’arrière-plan, se trouvait donc sur la rive droite.

La mythologie établit un lien étroit entre le saule et la protection du berceau de Zeus. C’est pourquoi dans l’Antiquité grecque, le saule véhiculait l’image de la viabilité.

En nous menant vers la splendeur du saule, le Castor de l’Ariège formait le vœu de la pérennité pour notre existence de marins en mer Égée.

Le triptyque inspiré par le cadre champêtre emplissait nos âmes d’un bonheur immense.

Voici le sourire de ce bonheur éclos à Ax-les-Thermes, près du saule olympien :

L’intensité de l’échange avec Castor et Pollux a ému le cadre champêtre qui en était témoin. À l’heure de l’au revoir, le chèvrefeuille a versé des larmes :

L’aventure de la Bohème en Ariège nous a révélé le charme d’un cadre champêtre. Ce charme a été pour nous une délicieuse source de réconfort et d’édification.

 

Tags : Aventure, Bohème, Ariège, champêtre, Montoulieu, Pont du Diable, Castor et Pollux, Ax-les-Thermes, saule, Zeus

Tag(s) : #2025 LA ROULOTTE
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