• Rêverie à SETE

    Rêverie à SETE

    Des barques comme à VENISE.

     

    Rêverie à SETE

    D'autres barques...

     

    Rêverie à SETE

    Mais où sommes-nous donc ? A CANTHO ? Au VIETNAM ? Son marché flottant ? Dans un coin perdu en GRECE ? Ben non. C'est toujours SETE... La pointe courte. Un rassemblement de tout sans ordre apparent. Et sans ordre tout court, d'ailleurs.

    On se sent bien loin.

     

    Rêverie à SETE

    Ce sont peut être les prémices d'une future marina dans le genre "ta cabane et ton bateau" ? Comme à Port Grimaud sauf que là-bas, la cabane a grandi et le bateau aussi ! Ça c'est,comme qui dirait, un tantinet embourgeoisé...

     

    On s'demande, on s'demande... Oui, je parle de Port Grimaud, parce que en son temps, à une époque ou les vieilles maisons de pêcheurs n'étaient qu'en construction, ... et où la marina côtoyait encore les vignes (si, si), où on pouvait encore se mettre de la gadoue aux tongs au moment de grimper sur son bateau, ben à ct'époque là, y s'trouvait que mon pater y avait son bateau, et que moi, donc (et forcément) j'y avais mes entrées... 

     

    Rêverie à SETE

    De bric et de broc.

     

    Rêverie à SETE

     

    Rêverie à SETE

    Des filets sèchent. Pointe Courte à SETE.

     

    Rêverie à SETE

    C'est qui ces gens là ? En tout cas, j'trouve qu'ils nous regardent avec insistance. Y doivent connaitre le photographe !!! C'est pas possible autrement !

     

    Rêverie à SETE

    J'vous ai déjà dit que j'aimais bien cette ambiance ? En tout cas, pas plus d'une centaine de fois. Bon. J'vous l'redis alors ? J'aime bien cette ambiance, ces couleurs, et même l'odeur, quand le benzène de la peinture se mélange aux relents de gazole, au bois pourri et aux parfums du printemps. Oui je sais, chui un gars de la ville, moi !

     

    Rêverie à SETE

    Une jolie coque jaune, digne de figurer dans l'article écrit en jaune, mais c'est trop tard ! Je ne vais pas y revenir.

     

    Bon allez hop, j'retourne à mes travaux et à ma rêverie.

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  • Commentaires

    1
    RP
    Jeudi 16 Mars 2017 à 13:52

    C'était Nadine qui nous a révélé l'âme envoûtante de Sète, ce que la cité portuaire avait de plus beau, la grécité bouleversante de sa " Pointe-courte ". L'on se serait cru au Pirée, vers le début du siècle dernier.

     

     

    Enchevêtrement de rêves, empilement d'audaces. Association surprenante d'équilibres et de déséquilibres, mariage insolite de fantaisies et de cohérences. Poésie du désordre vital, esthétique d'une profusion spontanée. Microcosme onirique, la " Pointe-courte " de Sète offrait un fascinant décor de vents et de vagues, qui a servi de prélude à des temps de convivialité mémorables.

    La découverte a eu lieu la veille des agapes hellènes qui étaient données à bord du vaisseau de lumière de Nadine et Jean-Paul.

     

     

    Nous sommes heureux que Nadine et Jean-Paul soient séduits par le riz préparé comme à Olympie pour accompagner le poulet fumé au bois de hêtre.

     

     

    Nous sommes ravis que Caty et Pierre se soient régalés avec la soupe de pois chiches et les poivrons farcis à la mode crétoise.

     

     

    Nous sommes fiers que Nathalie et Bernard aient remarqué que l'ouzo était notre compagnon de prédilection pour rafraîchir le palais et stimuler l'estomac.

     

     

    Pour prolonger ces moments de bonheur partagés avec nos amis grâce à l'évocation des saveurs hellènes, nous avons levé très haut nos verres à la Grèce, quand nous étions de retour dans le giron du Zeph.

     

     

    Retsina comme sur un balcon d'hôtel à Paros, de très bon matin, juste après avoir débarqué du ferry en provenance du Pirée.

     

     

    Retsina comme sur une terrasse de Naxos, à l'heure où l'horizon s'embrase dans les dernières lueurs de l'astre solaire.

     

     

    C'était l'époque de la protohistoire du Zeph.

    Certes, l'on navigue sur les flots iodés d'une mer réelle et tangible.

    Mais l'on navigue aussi dans l'écume irisée des souvenirs de convivialité.

     

     

    Et l'on navigue encore plus volontiers dans la marée montante qu'est l'attente des prochaines retrouvailles, qui choisiront de se produire sur les rivages enchanteurs de la Grèce. Une Grèce au formidable pouvoir onirique. Une Grèce qui enfante nos rêves et féconde nos rêveries, à Sète ou dans le Golfe Ambracique, en Occitanie ou dans l'archipel ionien.

     

     

    2
    RP
    Vendredi 17 Mars 2017 à 12:10

    Le commentaire ci-dessus a été publié pour la première fois il y a trois jours.

    Votre serviteur y parlait d' " empilement d'audaces ", d' "association surprenante d'équilibres et de déséquilibres ". Que pourrait-il se passer quand un empilement est trop audacieux ? Que pourrait-il bien arriver quand un équilibre s'associe à un déséquilibre de manière surprenante ?

    L'on pourrait s'attendre à ce que l'ensemble s'écroule, qu'il y ait une chute, et de la casse !

    Moins de 24 h après la première parution de ces expressions, le capitaine est tombé de son escabeau pendant ses travaux de la coque. Suite à la chute, il y a eu hospitalisation à Martigues et pose d'un plâtre autour du bras cassé, qui est le bras gauche.

    Malgré la douleur et la contrainte brutale d'ajourner les travaux prévus, le capitaine s'estime très chanceux et remercie les divinités pour leur clémence. Pas de traumatisme crânien. Pas de choc avec la puissante armature des bers, qui aurait abîmé beaucoup plus l'organisme.

    Si le capitaine avait eu un bras fragilisé et endolori au cours de cette nuit de l'horreur qui nous a étreints en août dernier dans le golfe de Policastro, que serions-nous devenus ?

    Était-ce possible de tenir le gouvernail sans interruption, du crépuscule jusqu'à l'aube, et de conduire le Zeph au milieu d'éléments en furie pendant toute une nuit, avec une fracture douloureuse à l'un des deux bras ?

    Était-ce possible d'absorber les secousses, violentes et interminables, causées par les rafales de vent et les heurts des vagues si le corps était affaibli et souffrant ?

    Aurions-nous pu nous tirer d'affaire si l'épreuve de la santé s'était rajoutée à l'épreuve du vent et des vagues ?

    Par bonheur, cette nuit-là, les divinités nous ont accordé l'intégrité corporelle ! Leur bienveillance nous a épargné la superposition des deux épreuves.

    Comme Nathalie, la Cassandre des terres occitanes, a raison de dénoncer le piège de l'isolement et la détresse qui en découle !

    Effectivement, de quel secours est la mer quand le corps du marin est malade et abîmé ? Quelle médecine pourrait venir des flots quand l'organisme du navigateur est affaibli et brisé ?

     

     

    Capitaine, prends bien le temps de guérir, prends le temps de bien guérir.

     

     

    Tu auras besoin de tes deux bras valides pour veiller à la coquetterie du Zeph, sur la coque et dans le mât.

     

     

    Tu auras besoin de tes deux bras agiles pour savourer le breuvage de  Διόνυσος – ΔΙΟΝΥΣΟΣ  , boire à l'amitié et trinquer à la liberté.

     

     

    Tu auras besoin de tes deux bras toniques pour honorer les divinités et solliciter leur bienveillance en leur offrant ex-voto et libations.

     

     

      • Vendredi 17 Mars 2017 à 18:50

        D'abord, je ne suis pas tombé de mon escabeau, c'est l'escabeau qui est tombé sous moi... Il a vrillé ! Bon. Le résultat est le même...

        Ensuite, se casser quelque chose dans la tempête aurait été, pour le moins, malvenu et forcément handicapant... Pour sûr !

        Enfin, pour les libations, il me reste le bras droit. Ça tombe bien (jeu de mot...) j'suis droitier. Et toc !

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    3
    RP
    Samedi 18 Mars 2017 à 12:35

    Le jour où le Zeph, hébété, a vu une chute impressionnante, celle du capitaine du haut de son escabeau, était aussi le jour où l'Aventy, sans doute inquiète, a senti une ascension spectaculaire, celle du feu qui remontait des entrailles de l'Etna pour jaillir de sa bouche.

     

     

    Le Zeph a aperçu l'Etna pour la première fois au cours du séjour dans l'archipel éolien. Ensuite, le Zeph a revu l'Etna à chaque passage dans le détroit de Messine, en se rendant en Grèce, puis en revenant de Grèce.

    Tout comme les Calanques ou Capri, l'Etna fait partie du magnifique décor de scène de l'immense théâtre où se joue le destin du Zeph.

     

     

    L'Aventy a pris ses quartiers à Licata, qui est à quelques 150 km à vol d'oiseau de l'Etna.

     

     

    C'est Hermès qui a mis le Zeph au courant de l'éruption de l'Etna.

    Sans tarder, le Zeph a demandé des nouvelles de l'Aventy.

    L'Aventy a répondu que chaque matin, le vent d'Est lui amenait les cendres de l'Etna.

     

     

    L'empathie, ce n'est pas seulement s'esclaffer en donnant des tapes à l'épaule, c'est aussi prendre des nouvelles de l'autre, quand il est au loin.

    La rêverie est une tentative pour combattre l'éloignement ou l'inaccessibilité de l'objet du désir.

     

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