• RETROSPECTIVE

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    Mon premier bateau. Un hanse 320. J'ai toujours trouvé (et je trouve encore) que c'était un très beau bateau.

     

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    J'adoooooooooooore cette photo ! C'était en 2008 dans le port de La Spezia. Ma première croisière avec Minh.  1 seul petit mois seulement... Le bateau était neuf. On était content.

     

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    Un grand cockpit où il était presque possible de s'égarer, pour peu que l'ouzo soit bon ! 

     

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    Un bateau facile à manier en solo.

     

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    Le carré était sympa, un peu étroit peut être, même si on a pu y manger à 8.

     

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    On y a passé de nombreux et bons moments. Mais le bateau était globalement un poil petit. Et je n'y tenais pas debout. Et au bout de 5 ans, c'était devenu insupportable !

     

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    Le ZEF avait fière allure...

     

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    Juste devant la jetée du port de saint Tropez, en solo, pendant que Minh filme.

     

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    Au grand largue. Pouvais-je imaginer que quelques années plus tard, je mènerai le second du nom jusqu'en Grèce ?

     

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    Je rentre dans le port de St Trop'.

     

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    Dans le port de Sanary. J'attends Minh qui est parti filmer les fresques de l'église. Je râle et m'impatiente parce que le vent monte, que la place entre les pontons est étroite, et que plus Minh tarde et plus la manœuvre risque d'être compliquée. Et sur ce ZEF, je n'avais pas de propulseur d'étrave. Et puis Minh est arrivé. Et puis je me suis extrait de la place. Et puis le ZEF a viré quasi sur place, sans toucher quiconque. Et puis je me suis alors senti bien soulagé ! Et oui. J'entrais de plein pied dans l'école de la plaisance !

     

     

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  • Commentaires

    1
    RP
    Jeudi 15 Décembre 2016 à 16:04

    Rétrospective. Remonter le temps. Remonte-t-on le cours du temps comme l'on remonte le lit du vent ? Secousses, émotions, frayeurs, vigilance ?

    Rétrospective, comme rétroviseur. Regarder en arrière, vers le sillage. Regarder le sillage s'étirer. Jusqu'où s'étire-t-il ? Jusqu'à l'horizon ?

    Tout est une question de hauteur de vue.

    Présentement, votre serviteur remonte le sillage de l'actuel Zeph jusqu'à Vibo Marina, là où l'Aventy a fait relâche à cause d'une menace d'irréversibilité dans la cellule familiale.

     

     

    Au départ, votre serviteur a connu l'Aventy comme Freja a connu Zéphyros 2, uniquement par le texte, par la phrase écrite. Puis le  καιρός – ΚΑΙΡΟΣ a apporté la vision in situ d'un corps physique, du  σῶμα – ΣΩΜΑ , comme disent les Grecs. Matière concrète, tangible, mais seulement enveloppe extérieure. Après le  σῶμα – ΣΩΜΑ , il faudrait avoir accès à la ψυχή – ΨΥΧΗ , faire connaissance avec l'esprit dont le corps n'est qu'un outil.

    Il est inconcevable que la révélation du σῶμα – ΣΩΜΑ soit une découverte sans suite.

    Coquetterie et subtilité du  καιρός – ΚΑΙΡΟΣ , qui planifie et organise la progressivité du dévoilement pour amener le suspens d'une main de maître.

    Surprise de l'automne dernier : alors que d'aucuns pourraient penser que la chronique du Zeph semblait plongée dans la torpeur, le  καιρός – ΚΑΙΡΟΣ a surgi pour raviver l'émerveillement en offrant à votre serviteur l'immense privilège d'être témoin oculaire de l'esprit qui anime l'Aventy.

    La révélation n'a pas eu lieu à bord de l'Aventy-même, qui se trouvait dans les eaux syracusaines, mais dans la nef matricielle, véritable cathédrale de rationalité et d'efficience.

    En ce temps très particulier où la saison fait fleurir le concept du λόγος – ΛΟΓΟΣ fait chair, il n'est nullement déplacé d'affirmer que l'Aventy est l'optimisation incarnée.

    Suite à l'article " DE MARATEA A CETRARO ", publié le 2 avril dernier par le capitaine, votre serviteur a rédigé le commentaire suivant :

    "...Mais Caty et Pierre ont un savoir-faire bien particulier que tu as remarqué dès le premier jour. Ils savent occuper l'espace avec bienséance, respecter la sérénité des lieux, rester discrets dans leurs va-et-vient avec leur embarcation. Quand un savoir-faire débouche avec tant de talent et de sagesse sur un savoir-être, l'homo faber devient tout simplement homo perfectus ! "

    Écrites le 4 avril 2016, ces lignes demeurent encore d'actualité, huit mois après leur parution !

     

     

    La discrétion est la qualité essentielle de l'Aventy. Mais bien d'autres le sont tout autant !

    Car, comme il est dit précédemment, la complétude est la signature de l'Aventy. Toutes les qualités de l'Aventy sont doublées. A la rigueur théorique, s'ajoute l'efficacité pratique. Avec les atouts de l'intellect, se conjuguent les vertus du cœur que sont la générosité et la simplicité.

    Le cumul du savoir, du savoir-faire et du savoir-être chez l'Aventy n'est pas sans rappeler l'héritage grec. Et surprenant hasard quant au contexte spatio-temporel : l'Aventy se trouve actuellement dans les eaux syracusaines, qui jadis baignaient la terre d'Archimède. S'il y a un modèle dont l'esprit de l'Aventy se rapproche le plus, c'est bien le modèle du génie archimédien.

     

     

    Autre personnage éminent, qui a laissé son empreinte là où se trouve actuellement l'Aventy : c'est Saint Paul, l'apôtre des Nations. Le Livre des Actes des Apôtres, aux versets 12 et 13 du chapitre 28, rapporte comment Saint Paul a approché le territoire italien, au cours de son troisième voyage missionnaire :

    12 καὶ καταχθέντες εἰς Συρακούσας ἐπεμείναμεν ἡμέρας τρεῖς·

    13 ὅθεν περιελθόντες κατηντήσαμεν εἰς Ρήγιον, καὶ μετὰ μίαν ἡμέραν ἐπιγενομένου νότου δευτεραῖοι ἤλθομεν εἰς Ποτιόλους

    ΠΡΑΞΕΙΣ ΤΩΝ ΑΠΟΣΤΟΛΩΝ

     

    " Nous avons fait relâche à Syracuse, où nous sommes demeurés trois jours, et de là, nous avons fait un circuit et sommes arrivés à Rhegium. Un jour après, un vent du sud s'est levé et, le deuxième jour, nous sommes arrivés à Puteoli."

     

     

    Syracuse sur l'île, Puteoli sur la péninsule, et entre les deux : le détroit de Messine. La ligne de Syracuse à Puteoli, c'est l'amarre qui reliait la nef apostolique au sol de l'Italie. Pour votre serviteur, c'est la ligne qui remonte le temps, de décembre 2016, avec la vision mentale de l'Aventy, à décembre 2015, avec le souvenir de Zéphyros 2. En effet, il y a un an, à pareille époque, votre serviteur a débarqué à Puteoli, renommée Pozzuoli dans la langue contemporaine.

     

     

    Chapiteau d'un prieuré, offert à la vue au cours d'une ravissante balade organisée par Caty et Pierre de l'Aventy. Que faut-il y voir ? Ce que le temps a érodé et dissout ? Ou ce qui a résisté à l'érosion et subsiste ? Que faut-il remarquer ? La terne grisaille ou le bleu lustré ? Évidemment, c'est la couleur vive qui doit retenir l'attention, car elle dit le refus de se laisser dévorer tout entier par les ravages du temps. Sublime leçon de l'Aventy en cette période de bilan : se rappeler de la polychromie de l'existence, retenir son relief coloré, s'attacher au pittoresque de ses instants saillants. Très beau cadeau de Noël, avant l'heure certes, mais quand même, très, très beau cadeau de la part du  καιρός – ΚΑΙΡΟΣ !

    Ces effusions ont-elles un lien avec le contenu de l'article " Rétrospective " du capitaine ?

    Le capitaine a évoqué le sillage de la prudence et du raisonnable. Votre serviteur a parlé du sillage de l'audace et de l'extraordinaire. Quelle qu'en soit la tonalité, c'est toujours le sillage de la félicité !

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