• OLYMPIA

    En ce premier juin, j'ai loué une auto pour me balader un peu dans les terres. Avaler des kilomètres quoi ...

    Un grand étonnement !

    Pire qu'à NAPLES, c'est dire !... Conséquence probable et visible de la crise en GRECE : les poubelles...

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    Elles ne doivent plus être ramassées depuis des mois ! Les déchets s'entassent partout sur le bord des routes. Toon ne vas pas être content !

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    Même sur les plus petites routes de campagne, les immondices sont là. Partout. Y'en a partout ! Je ne sais pas combien de mois celà va-t-il prendre pour nettoyer tout ça ! Et dans combien de temps vont-ils commencer ? En plus les chiens fouillent dedans, les chats aussi et probablement les rats. Les sacs sont éventrés, leur contenu est éparpillé sur la chaussée et au moindre coup de vent, tout s'envole et se disperse ! C'est la partie visible de l'iceberg : quand un peuple est capable de vivre au milieu des déchets, c'est que le pays va vraiment mal !

    Renseignement pris à un grec.

    L'Europe, la belle Europe, a considéré que la zone de dépôt des déchets dans toute la région autour de OLYMPIE n'était pas conforme aux règles européennes, et donc, elle a été fermé. Sauf que maintenant, ici, les grecs n'ont plus de zone de dépôt..., et pas d'argent pour en créer une nouvelle. Alors les déchets s'entassent n'importe où. La belle Europe qui ne sait pas voir plus loin que le bout de son nez... Entre une zone non conforme et, désormais, des milliers de zones non conformes, quel choix aurait été le bon ? Et quand la belle Europe va t'elle à nouveau ouvrir les yeux ? L'Europe des technocrates en costume. De clown le costume !

    Bon.

    A part ça ? On est quand même là pour rêver, non ?

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    La montagne est belle, comme une vague de rochers prête à déferler sur la campagne.

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    Et puis il y OLYMPIA...

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    J'ai trouvé très agréable de découvrir une partie du site envahi d'herbes folles.

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    Ça donne un côté authentique aux ruines... Comme si on venait de les découvrir !

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    C'est pour ces rondelles de colonnes que j'ai voulu revenir ici !...

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    Cet amoncellement de tronçon de colonne m'avait émerveillé jadis et m'émerveille toujours autant !

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    J'ai eu beaucoup de chance avec la météo. Le gris du ciel a dominé toute la matinée, et il s'est déchiré au profit du bleu et du soleil (et d'une chaleur lourde, mais lourde !) lors de ma visite du site !...

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    La GRECE est vraiment belle de ses ruines... Mais au train ou vont les choses, avec les aimables (et probablement véreux) contributeurs du pays, ceux d'Eurogroup quoi, et ben la GRECE est en train de se fabriquer tout un tas de jolies ruines pour le futur ! Bon ce n'était qu'un aparté. Et puis, je dois me tromper, hein ? Eurogroup est là pour le bien des peuples, non ? Sinon, ça fait longtemps que les âmes bien pensantes les auraient chassés, non ? 

    Allez, je retourne à mes occupations maritimes !

     

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  • Commentaires

    1
    RP
    Mercredi 1er Juin 2016 à 23:48

    Magnifique promenade sur les hauteurs de la presqu'île de Pélops, dans l'arrière-pays, sur les lieux qui ont immortalisé l'idéal de dépassement. Dépassement des conflits inhérents à la nature humaine pour instaurer la trêve olympique, dépassement des limites constitutives de l'organisme pour célébrer la performance alliée à la beauté du geste, dépassement des basses préoccupations de profit matériel pour s'honorer d'une simple couronne d'olivier sauvage !

    Tu as raison de montrer les immondices de la modernité en bordure de chemin. D'abord, on voit la différence de résultats entre ceux qui vivent pour le sens et ceux qui vivent pour le ventre. Les uns édifient, à la manière des Anciens. Les autres consomment, dopés par l'industrie du plaisir, au détriment de l'écologie et de l'éthique. On lit ta surprise, ta déception, ton indignation, mais aussi ta volonté d'être optimiste. Nous pouvons l'être, car le chemin lui-même, dans la largeur qui est dédiée à la circulation, n'est pas encore encombré. Autrement dit, l'accès à l'objectif final n'est pas encore entravé. Faisons le vœu pour que l'essentiel de la route, qui est aussi la route vers l'essentiel, soit préservé et que ce qui est encore périphérique demeure périphérique !

    Les Anciens savaient construire. Il ne s'agissait pas pour eux d'empiler des volumes ou de remplir des surfaces. A travers la pierre, ils développaient une esthétique, illustraient une conception de la vie. C'est parce que tu percevais ce message que ton émotion a été vive lors de ton premier passage. Et cette émotion a lieu de nouveau aujourd'hui, parce que le message demeure d'actualité.

    Tu as raison de signaler le charme des herbes folles, qui sont là grâce aux pluies du printemps et qui ne seront plus là quand viendra la chaleur caniculaire de l'été. C'est vrai, la présence de cette végétation sauvage donne l'impression que tu as la primeur de la découverte, à l'instar des voyageurs orientalistes du XIXè siècle, en quête de territoires oubliés. Sensation de privilège et plaisir indéniables, surtout quand la cohue n'est pas là, et quand le soleil fait une apparition providentielle.

    La Grèce antique prend vie grâce à cet héritage de pierres. A l'inverse, les pierres sculptées, écroulées ou intactes, sont comme vivantes grâce à la curiosité des découvreurs de la Grèce. Interdépendance entre l'Idée (au sens platonicien) et le substrat.

    La pierre parle, communique, vit, transpire. Et il arrive qu'avec la lumière, elle offre le relief de la vie grâce au jeu d'ombres, ou livre un miroir à travers sa chair translucide.

     

     

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    Vendredi 3 Juin 2016 à 18:50

    Mais si Pierre, je suis très content quand je vois tes photos!
    Ils donnent la preuve que je suis pas con, quand je dis que le plastique c'est catastrophique!
    Et l'europe aussi, si je lis tes commentaires...

      • Vendredi 3 Juin 2016 à 20:11

        Dans le palmarès des catastrophes, je ne sais de l'Europe ou du plastique, qui remporte la palme !

      • Vendredi 3 Juin 2016 à 20:12

        Le PLASTIC, c'est CATASTROFIC !

        Yààà !

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