• Le Péloponnèse, la suite...

    Le Péloponnèse, la suite...

    Vous vous rappelez ? J'ai loué une voiture pour 2 jours...

    Le Péloponnèse, la suite...

     

    Le Péloponnèse, la suite...

    La baie ovale de VOIDHOKOILIA

    Le Péloponnèse, la suite...

    La baie de NAVARINOU et, au fond, PILOS.

    Le Péloponnèse, la suite...

    Un village du Pélops.

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    Le petit port de KARDAMILI sur la route du cap de TAINARO.

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    La côte au vent.

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    Le Péloponnèse, la suite...

    VATHI, un hameau du MAGNE.

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    Le mouillage de PORTO KAYIO

    Le Péloponnèse, la suite...

    Dans le même mouillage, une moussaka les pieds dans l'eau ! Et vous ? Vous avez bien mangé ?

    Le Péloponnèse, la suite...

    Sur les hauteurs de PORTO KAYIO, la coupole bleue d'une chapelle tranche avec la dureté du paysage.

    Le Péloponnèse, la suite...

    Paysage du cap.

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    Le Péloponnèse, la suite...

    Cap de TAINARO : une route ondulante qui semble errer entre ciel et terre...

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  • Commentaires

    1
    virg
    Lundi 6 Juin 2016 à 20:03

    Ah, la moussaka les pieds dans l'eau est difficile à digérer par chez nous !! 

    Les pieds dans l'eau on les a grâce aux pluies abondantes !!

    Bonnes balades ...

      • Mardi 7 Juin 2016 à 17:28

        Bon. Faut pas exagérer... Ça ne m'arrive pas tous les jours d'avoir un si beau décor pour le repas... Mais quand même un peu. Souvent même...

    2
    RP
    Jeudi 9 Juin 2016 à 06:50

    L'avant-veille, tu citais la parole antique pour dire que le cap Ταίναρο – ΤΑΙΝΑΡΟ menait aux Enfers. Des Enfers, on n'en a rien vu. Au contraire, on a vu que le Paradis t'a ouvert sa porte. Paradis que la littérature et la peinture occidentales nommaient Arcadie. Nicolas Poussin en a fait une célèbre description en peignant ses " Bergers  ". L'Arcadie heureuse était caractérisée par la référence à l'Antiquité, la quiétude pastorale et la quête d'une existence authentique, affranchie des vanités.

     

     

    Ton instinct de photographe rejoint l'inspiration du grand peintre en satisfaisant à ces trois critères. Le souvenir des amants d'Alexandrie habite tes panoramas et les connecte à l'Antiquité. Chèvres et brebis donnent à tes paysages la nonchalance du temps bucolique. Avec éloquence, tu montres que le dépouillement n'est pas synonyme ni de pénurie, ni de malheur, mais qu'il peut induire le contentement et le bien-être.

    L'Arcadie est le lieu de l'éclosion d'un bonheur qui vient de l'insouciance et qui produit la régénération. C'est le bonheur d'un Éden retrouvé. Bonheur légitime et mérité, car ton voyage est un voyage de la cohérence. Le bonheur est là, parce qu'il y a eu endurance depuis la mise à l'eau, et résilience avant la mise à l'eau. Tant d'épreuves supportées sur les flots, et surtout avant, sur la terre ferme, et enfin, la récompense !

    En mer comme avec la presqu'île de Pélops, s'applique la règle de la correspondance. Tel le cosmos reçoit, tel il nous le rend. Tu t'es montré disponible, alors tu reçois un cosmos disponible. Tu t'es montré généreux, alors tu reçois un cosmos généreux. La précédente visite du Péloponnèse ne présentait ni disponibilité ni générosité à l'égard du cosmos, parce qu'elle faisait rentrer de force le temps dans des grilles : grille des rotations d'avions, grille des locations de mob...En contraignant ainsi le temps, on l'a séquestré. Séquestré, le temps ne pouvait s'épanouir. Et c'est à cause de cela que l'Arcadie heureuse ne s'est pas dévoilée cette fois-là ! L'Arcadie heureuse est l'Arcadie où le temps se déploie librement, avec même la promesse de la réversibilité !

    Ton bonheur n'est pas feint. Il est réel, manifeste, communicatif. Comme tu as raison de faire le plein de bonheur pastoral ! La provision servira d'antidote pour t'aider à lutter contre le cortège de crampes, de migraines et d'insomnies, que ne manquera pas de déclencher le joug de l'esclavage, à l'automne prochain !

    Si tu avais pris la route de l'isthme de Corinthe, tu n'aurais pas connu l'Arcadie heureuse. Si tu avais continué ta remontée vers le Nord, après Nettuno, tu n'aurais pas connu les splendeurs de l'archipel éolien, ni retrouvé la belle hospitalité de la patrie d'Ulysse. Qui t'a inspiré pour faire ces inflexions d'itinéraire ?

    Un homme s'est retrouvé au cap Ταίναρο – ΤΑΙΝΑΡΟ , comme toi, mais n'en avait pas le même ressenti. Certes, il y était en septembre, et toi, en juin. Mais il n'y avait pas que les saisons qui différaient. Les conditions de vent, aussi. Tu étais tributaire des vents de la navigation. Lui, dépendait surtout des vents de l'Histoire, devenus implacables et funestes ! Son nom était Marc Antoine. En effet, c'était du cap  Ταίναρο – ΤΑΙΝΑΡΟ que Marc Antoine, après la débâche du Golfe Ambracique, a donné l'ordre à ses troupes de se regrouper en Macédoine. Peine perdue ! La propagande octavienne s'employait à pousser les forces du camp adverse à la désertion. Triumvir déchu, général incompris et dénigré, amant désarmé, Marc Antoine refusait de croire que le  Καιρός – ΚΑΙΡΟΣ l'avait définitivement abandonné. Au moins pour une personne, le cap  Ταίναρο – ΤΑΙΝΑΡΟ méritait son surnom de bouche des Enfers.

     

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