• La parenthèse est close

    La parenthèse, c'était Minh qui est donc rentré en France en train de nuit et car de jour ce samedi, après avoir passé le Noël et le jour de l'An sur les rivages napolitains.

     

    Depuis son départ, le ciel est en colère ! J'ai eu une très grosse pluie qui a inondé le centre de la ville et déversé dans le port tout un tas de cochonneries. L'odeur de marée sans ressent ! Les orages avec éclairs et tonnerre n'ont cessé de la nuit. La houle créée par le vent entre jusqu'au niveau des pontons d'amarrage. Le bateau est dans un incessant roulis avec des rappels brusques sur les amarres jusqu'à ce que je me décide à donner du mou. Pour le moment, le vent oscille entre le moyen et le fort, mais pas le très fort ce qui est déjà bien !

    Aujourd'hui, dimanche 03 janvier 2016, à part une courte balade du côté du port de commerce interdit d'accès, évidemment, je n'ai rien fait. Je me contente d'être.

    Et puis ce soir, à l'occasion d'une connexion WIFI inespérée, je découvre que j'ai 2 nouvelles contributrices. Bien sûr, je les en remercie. L'une parce que ça fait un bail,vraiment un bail, que je ne l'ai pas vu, disons une bonne trentaine d'année ! Mais qu'est ce donc 30 ans à l'échelle des étoiles. Bon à l'échelle qui est la mienne, ça fait quelques barreaux quand même ! Et puis il y a ZAZA ! Alors ZAZA, ben c'est ZAZA. Alors à vous tous et à vous toutes, je vous remercie pour vos petits ou longs mots.

     

    Portez vous bien, et à bientôt.


  • Commentaires

    1
    RP
    Mardi 5 Janvier 2016 à 08:12

     

    Capitaine, tu as fait le bon choix, celui d'être.

     

    Gide a écrit : « Que faire ? Être suffit ».

     

    L'activité soulève maintes questions sur elle-même, sur l'utilité de sa multiplicité, sur la densité de son sens.

     

    Dans un film d'André Téchiné, le personnage de Daniel Auteuil reproche à sa sœur, jouée par Catherine Deneuve, le foisonnement fébrile de son activité.

     

    Le premier enseignement de 2016 est donc gidien : primauté de l'être sur le faire. À qui s'adresse donc cet enseignement ? Sûrement pas au croisiériste, qui s'étourdit dans le tourbillon des distractions, qui n'a pas de bourrasque à affronter, qui ne veut pas affronter de bourrasque. La leçon s'adresse personnellement au navigateur qui apprend à ÊTRE patient, endurant, résigné.

     

    La bourrasque fait-elle rêver ? Non, elle fait trembler !

     

    La rupture des amarres fait-elle rêver ? Non, elle fait des cauchemars et provoque des insomnies.

     

    Qui a dit que la mer était le territoire du rêve ?

     

      • Mercredi 6 Janvier 2016 à 11:33

        Si on joue avec les mots, un rêve mauvais s'appelle un cauchemar. Mais le cauchemar reste un rêve !... La mer est bien le territoire du rêve, le bon celui là, quand il n'y a pas d’événements contraires qui l'enrayent...

        A bientôt !

    2
    RP
    Jeudi 7 Janvier 2016 à 13:29

     

    Fin de phrase : « QUAND il n'y a pas d’événements contraires qui l'enrayent... », qui fait tout basculer. C'est dans ce tournant du « QUAND » de la temporalité que les choses chavirent. La pirouette linguistique ne métamorphose pas pour autant les désagréments causés dans la chair par la « mauvaise » nature du cauchemar.

     

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