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C'est qui ?
C'est mÔaaa !!!
Ôter la fine couche de limon après 10 mois de mer.
En finissant de ranger le bateau, on a retrouvé une bouteille qui s'était coincée entre 2 varangues ! Alors... Ben oui quoi. On l'a bu ! Du Margaux 2008, grand cru classé. On a bien cherché avec qui on pouvait partager cette bouteille, mais on a trouvé personne. Alors, en désespoir de cause, on s'est résigné à la boire nous même...
Sur le port, j'ai retrouvé Jérôme. Il navigue (parfois) sur un chouette bateau en acier... Alors, forcément, quand tu retrouves quelqu'un, c'est apéro et repas convivial.
Les soleils se lèvent sur PORT NAPOLEON. Enfin, il y en a un qui se lève tandis que l'autre coule.
Une drôle de lumière, qu'on dirait du David H.
C'est bien la première fois que je vois ça : des gens refont le squelette (couples et membrures) d'un motor yacht en bois tout en restant à flot...
Bon. Alors le mec se sert d'une 4L en guise de benne ! C'est ça que j'aime dans les ports... On y rencontre tout un tas de gens différents. Nomade, original, guindé, pince sans rire, jeune, vieux, très vieux parfois, blanc, noir, rouge ou bleu même, selon la couleur de l'antifouling et la force du vent au moment où tu peins ! Bref. Un monde cosmopolite où même la norme n'est plus la norme !
Les beaux yeux ! C'est l'idéal pour assurer des veilles sereines.
Une bien jolie barque...
Voilà.
C'était un court WE de toilettage...
A bientôt !
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Commentaires
2RPMardi 27 Septembre 2016 à 14:31Jérôme est un poète au milieu des flots, mais aussi sur le rivage. En haut des mâts, mais aussi à hauteur d'écume. Plus proche d'Homère que d'Ulysse.
Sans Jérôme, le Zeph n'aurait pas connu les heures de gloire des dix mois écoulés.
Jérôme a vu les douleurs de l'enfantement du Zeph, a offert son assistance technique, a fait luire la lumière de la sortie du tunnel, a permis la réalisation des tâches dans les délais. Jérôme a pallié l'inexpérience et l'incomplétude, dissipé le découragement et l'inquiétude, empêché la cascade implacable et irréversible des ratés et des échecs.
Sur les berges du Rhône, à Port Napoléon, un scénario similaire à celui de Missolonghi est en cours de gestation.
Libations toutes naturelles pour remercier les divinités de leurs regards attentifs et prévenants en amont et en aval du voyage initiatique.
3RPMercredi 28 Septembre 2016 à 11:02Que commémore-t-on ? La disparition d'un joug d'esclavage, la fin d'une servitude qui épuisait toutes les ressources de l'organisme.
Que fête-t-on ? La liberté retrouvée, la volonté de renaître pour d'autres horizons, l'émergence d'un καιρός – ΚΑΙΡΟΣ providentiel, l'entrée en scène des divinités de la mer.
Premier anniversaire de la mutation d'une tragédie en épopée.
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Bon travaille
Hello Danielle et Alberto !
Nous sommes (je suis) toujours très heureux à bord d'un bateau. Comme toi en fait ! Nous pensons (je pense) toujours à vous, votre agréable compagnie plein de rires, de sourires et d'instants, d'émotions partagés.
Nous espérons (j'espère) vous revoir quelque part, à Rome ou ailleurs !
Nous (et moi) vous souhaitons plein de bonnes choses !
Portez vous bien.
Quel plaisir de vous lire de nouveau ! Quelle joie de sentir votre enthousiasme grâce au commentaire chargé d'affection !
Ce qui est extraordinaire, c'est qu'il reprend la conversation exactement là où celle-ci s'est arrêtée. Jonction sans décalage et sans glissement.
Alberto a suggéré au capitaine du Zeph d'hiverner à Preveza. Dans la vision d'Alberto, le rêve grec devait être immédiat, dans l'accès et dans la réalisation. Cette vision ne prévoyait aucune transition entre le domicile urbain et le domicile flottant. Alberto a raison, car il n'existe pas de situation intermédiaire qui puisse apporter l'équivalent du bonheur de flotter sur les eaux grecques.
Le capitaine du Zeph a écouté avec beaucoup d'attention le grand plaidoyer en faveur des eaux de Preveza, mais il a préféré celles de Massalia, moins glorieuses mais plus proches. Ce choix a obtenu de Danielle une approbation immédiate et un soutien vigoureux. L'esprit féminin s'est montré plus sensible à la fréquence des compensations, même si celles-ci ne sont pas toujours de grande envergure.
Empathie profonde, vivacité des souvenirs, précision des raccords. Amitié en or !
Par votre présence magnifique, vous avez honoré notre balcon flottant à Corfou. Vous nous avez apporté la lumière dorée du couchant pour qu'elle serve d'écrin à nos joyeuses agapes.
En repartant, vous nous avez confiés à la douceur ambrée de l'Antiquité.
Ciao, carissimi amici, e grazie per tutti !