De Scario à Maratea

Je serais resté 2 nuits à SCARIO, profitant ainsi d'une journée supplémentaire pour ancrer mes pieds sur terre. Toujours attentif aux couleurs, je vous propose ce joli potager ! A part des oranges et peut être un peu de vigne, j'ai du mal à savoir ce que ce paysan cultive d'autre...

Une courte marche de quelques kms jusqu'au port de POLICASTRO. Là aussi, le port s'ensable. Ce qui explique peut être pourquoi le port est vide. Mais vraiment vide. A part 1 ou 2 chalutiers.

Durant 1h30, dans l'église du village, il y avait moi et l'organiste. Il révisait ses gammes ou sa prochaine messe (Dieu sait). Il m'a offert un très beau concert tantôt grave et plein d'émotion, tantôt mélancolique et plein d'émotion aussi, et tantôt guilleret, joyeux et déluré. Peut être que le bon dieu m'a indirectement remercié de mon geste désintéressé : j'ai partagé mon brie de France avec un gentil chien qui sommeillait sur les marches de l'église !...

Ce jour de fin mars est le premier jour de très grand beau temps. Mer bleue, calme, un petit vent doux et une température à sortir le short.

10 petits miles plus loin, c'est le port de MARATEA.

Et au fond, ce sont les montagnes de la CALABRE qui ponctuent ainsi la botte italienne. C'est la première fois depuis bien longtemps que la vue porte aussi loin.

Un peu sur la gauche, on devine l'entrée du port de MARATEA. Je ne vais pas rester très longtemps ici parce qu'il n'y a aucun supermarket, même de petite taille, pour faire ses courses. Il n'y a que des bars et des restos.

A bientôt.